La possibilité pour l’Etat du Sénégal de se constituer partie civile après le classement sans suite de l’affaire Karim Wade en France est au centre des livraisons, à côté d’autres sujets, des quotidiens reçus jeudi à l’APS.Selon un communiqué du ministère de la Justice, le classement sans suite de l’affaire Karim Wade en France ne met pas aux poursuites, rapporte Le Soleil. Dans ce document repris par de nombreux journaux, la chancellerie précise que ''le classement sans suite est une décision du parquet de Paris qui a l’opportunité des poursuites et non d’une décision d’un tribunal’’. Pour le ministère, ‘’cette décision ne met nullement fin aux poursuites qu’une partie civile entend mener''. En effet, poursuit-il, ‘’l’enquête menée en France a permis d’identifier des biens d’un montant de 18 millions d’euros soit plus de 11 milliards de francs sans préciser le propriétaire’’.
Karim blanchi, Me Sidiki Kaba (ministre de la Justice) s’en prend à la France’’, relève Direct Info qui écrit : ‘’Qu’il ventre ou qu’il neige, le procès de Wade-fils doit avoir lieu. C’est le souhaite des militants des droits de l’homme à l’instar du Professeur Amsatou Sow Sidibé qui veut qu’on en finisse avec cette affaire qui tient le pays en otage depuis deux ans’’. Le ministère de la Justice a indiqué que le Sénégal pourrait se constituer partie civile, souligne Le Quotidien, avant de noter que ‘’l’Etat lance un autre Paris’’ après la découverte de 11 milliards de francs en France. Le Populaire est sur la même longueur, avec ce titre : ‘’L’Etat du Sénégal envisage de se constituer partie civile en France’’. Faisant état d’un ‘’silence sur un butin de 12 milliards’’ Enquête souligne que ''le classement sans suite de la plainte du Sénégal contre Karim Wade est une donnée objective jusqu’à preuve du contraire''. ''Mais la question qui fâche est de savoir par quels tours de passe-passe l’ancien ministre d’Etat tout-puissant serait-il parvenu à posséder des biens chiffré à prés de 12 milliards de francs’', relève Le Populiare.
En politique, la campagne pour les élections locales du 29 juin reste le sujet dominant sous l’angle de la violence. ‘’La campagne vire à l’affrontement’’, relève L’Observateur, en donnant l’exemple de Kédougou (Sud-est) où plusieurs militants ont été grièvement blessés et évacués à l’hôpital. ‘’Quatre jours de marathon déjà en direction des locales, la fièvre monte dans certaines localités. Après Keur-Massar où un jeune a reçu hier (mercredi) un coup de machette, Rufisque avec des journalistes tabassés et une manifestation dispersée par des coups de feu, la violence gagne l’intérieur du pays'', écrit le journal. Pour L’As aussi ‘’la campagne vire à la violence’’. Selon le quotidien, à Tambacounda, des militants de Khouraïchi Thiam (PDS, opposition) ont été blessés à Maka, tandis qu’aux Parcelles-Assainies, le cortège de Mbaye Ndiaye (APR, mouvance présidentielle) a été caillassé. Dans l’affaire Arcelor Mittal-Etat du Sénégal, ‘’ça sent le deal’’, estime Walfadjri qui écrit : ‘’Ce n’est plus seulement le PDS qui veut voir plus clair dans l’affaire opposant Arcelor Mittal à l’Etat du Sénégal et qui aurait fini par un arrangement à l’amiable autour de 75 milliards au lieu des 250 milliards dus’’. Selon le journal, ‘’l’opposition et les organisations de la société civile sénégalaise exigent la poursuite de la procédure devant la Cour arbitrale de Paris jusqu’à son terme’’.
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Eh
En Juin, 2014 (16:48 PM)Participer à la Discussion